C’est par Marylis Lafitte, stagiaire en 2022, que j’entendis pour la première fois parler du lycée théorique d’Ovidius. Autour d’un verre, elle me racontait sa riche expérience à enseigner le français aux jeunes roumains du lycée. Étudiante à l’université de Tours pour un master FLE ( Français Langue Étrangère ) à distance, j’avais moi aussi pour consigne de faire un stage de 100h dans une école pour enseigner le français. Il ne fallut pas plus de mots de la part de Marylis, la semaine suivante j’envoyais ma lettre de motivation et mon CV.
Mon stage commença à la suite des vacances d’hiver, dans l’excitation et le stress des préparatifs des Olympiades. De la rédaction écrite à la pratique orale, j’apportais mon soutien aux différents élèves participants à l’examen. En plus d’apprendre les modalités d’un examen officiel, j’avais l’opportunité de rencontrer des lycéens motivés et passionnés de la langue française. Au fil de ces trois mois, grâce à leur très bon niveau, nous avons profité ensemble d’échanges interculturels et intergénérationnels.
“Les Roumains sont des grands francophiles” En effet, je le confirme. En plus d’être impressionnée par les compétences en langues, j’ai été agréablement surprise par les qualités d’écriture. Grâce à l’Atelier “Slam à la Zone” mis en place par Nadina Dima-Aldea, j’ai participé à l’élaboration d’un livret de slam rédigé par les élèves. Cette expérience m’a semblé unique et très inspirante pour ma carrière de professeur.
Ayant déjà enseigné le français à Istanbul, c’était néanmoins ma première fois dans un lycée. L’équipe de professeures de français a su me conseiller et m’orienter dans mes choix pédagogiques. Grâce à leur confiance, j’ai amélioré mes compétences d’enseignantes tout au long du séjour.
Je te tiens à remercier tous les professeurs et l’établissement de m’avoir accueillis auprès d’eux. Un grand merci aussi auprès des élèves des classes ( 5A, 6B, 9B, 9D, 9G, 10A, 10G, 11G, 12G ) qui ont su me faire confiance comme professeur durant cette période. Et enfin pour leurs bienveillances, leurs conseils et leurs amitiés, je remercie particulièrement les professeurs de français : Lavinia Gheorghiu, Nadina Dima-Aldea, Mariana Popovici, Ruxandra Bucur et Cristina Gavrilà, ainsi qu’à la professeure d’histoire DNL Paris Anişoara.
Rachel EVEN, stagiaire au lycée théorique d’Ovidius à Constanta


